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samedi 20 septembre 2014

Julie Amadis, Sylvia Garcia : Mêmes cas de témoins de violences passibles de l'article 222-13, mêmes procureurs qui classent sans suite les enquêtes sur les violences, mêmes coupables portant plainte contre les témoins et leurs soutiens (1/2)


par Yanick Toutain


20/9/14

"ÉMANUEL 30 ANS HANDICAPÉ! ATTACH­É SUR UN FAUTEUIL PENDANT PLUS DE 12H! Parmi le personnel, UNE seule va réagir et dénoncer ce genre pratique. Elle avait à plusieurs reprises signalé des comportements plus que limites au sein de l’établissement des Grillons à Néris-les-Bains. Nous sommes dans un pays où tout est de plus en plus banalisé. Ce qu’Emanuel à subit dans la nuit du 5 au 6 octobre 2011 est inacceptable et ne doit en aucun cas se reproduire. Ligoté avec pas moins de dix draps de 18h à 9h10 du matin attaché à un baby-foot, il a finalement été libéré de ses liens. Le calvaire aurait pu durer sans l’intervention de Sylvia, qui a du insister pour qu’il soit détaché,"




UN MODE D'EMPLOI GÉNÉRALISÉ POUR LES AUTEURS D'AGRESSIONS
ET LEURS PROTECTEURS CONTRE LES TÉMOINS

Il semble qu'il y ait un mode d'emploi généralisé en France concernant les agresseurs d'enfants et de handicapés.
Julie Amadis avait prévenu sa hiérarchie en 2008, Sylvia Garcia avait déposé plainte
"ostracisée par ses collègues et par la direction de l'établissement pour avoir dénoncé un acte de maltraitance, Sylvia se résigne à déposer un recours devant les prud'hommes et une plainte pour maltraitance au commissariat de police."
Cette citation provient de l'excellent article du site REGARDACTU de Montluçon que je découvre. Une sorte de L'Havrais Vérité en .... mieux !
Les autres citations aussi (sauf précision)
On voit que dans les deux cas, les collègues de la témoin participent à l'opération OMERTA - en y ajoutant 14 faux témoignages contre elle en 2014..
Dans le cas de Julie Amadis, pour 2008, il s'agissait d'une fessée donnée à un petit de 3 ans dans la maternelle Varlin au Havre. Puis d'un autre enfant de 4 ans dont la directrice se vantait de le frapper sans culpabiliser.
Pour Sylvia Garcia
"Le jeune handicapé d'une trentaine d'années avait été attaché sur un fauteuil roulant à un babyfoot à l'aide de draps sommairement noués autour de lui. Selon les militants de la CGT, il serait resté ainsi une douzaine d'heures sans que personne ne songe à le détacher. ce n'est que le matin qu'il sera libéré à 9h 10."
En 2008, l'inspecteur Deplanque et la principale Carole Hervieu avait procédé à un licenciement déguisé de la témoin.
Avec une réplique en 2013 avec un réseau de harceleur autour du même inspecteur Deplanque exigeant que Julie Amadis aille s'excuser ..... auprès de celui qui avait étouffé les violences contre les deux enfants.
Pour le harcèlement qu'a subi Sylvia Garcia lire ceci

Établissement des Grillons : L'APEAH condamnée aux prud'hommes

Le comité de soutien ce matin autour de Sylvia à la sortie du Tribunal. La pression a changée de campLe comité de soutien ce matin autour de Sylvia à la sortie du Tribunal. La pression a changée de camp
Les lecteurs de ce blog se souviennent t-ils de cette affaire des Grillons ? Sylvia Garcia avait osé dénoncer des faits qu'elle estimait relever de maltraitance auprès de la direction de l'APEAH . Depuis sa vie était devenue un enfer au travail car les relations s'étaient fortement dégradées avec la direction, ainsi qu'avec certaines de ses collègues directement ou indirectement impliquées dans cette affaire comme nous le révélions ici même au mois de juillet dernier.

LICENCIEMENT SANS CAUSE REELLE ET SERIEUSE 

Sylvia Garcia a eu bien raison de ne pas se laisser faire. C'est ce que se disent les membres de son comité de soutien aujourd'hui. car les prud'hommes de Montluçon lui donnent raison sur bien des points. Le jugement attribue la responsabilité de la rupture du contrat de travail à la faute exclusive de l'employeur et requalifie celui ci en "licenciement sans cause réelle et sérieuse".
Pour autant le tribunal des prud'hommes estime que les faits de harcèlement moral ne sont pas suffisamment établis pour qu'ils puissent être reconnus comme tel. Il faut dire que ce genre de délit est rarement constitué en raison du fait que les preuves sont difficiles à réunir, le harcèlement ne se faisant que très rarement en présence de témoins. C'est d'ailleurs un problème que soulèvent depuis longtemps les organisations syndicales. A ce titre, la décision des prud'hommes ne fait que confirmer la difficulté sur laquelle le législateur devra bien se pencher un jour ou l'autre.
Par contre l'institution de l'APEAH est clairement condamnée pour "discrimination syndicale" et pour "atteinte à la vie privée", car la direction de l'APEAH avait cru pouvoir faire témoigner des collègues de Sylvia sur des faits qui relevaient strictement de sa vie privée. Les juges des prud'hommes ont donc sévèrement sanctionné ces pratiques délictueuses autant qu'immorales.
Au final le jugement des prudhommes n'est pas tendre avec l'institution de l'APEAH comme l'atteste l'extrait du jugement que nous nous sommes procuré (voir ci-dessous).
Établissement  des Grillons : L'APEAH condamnée aux prud'hommesPour l'instant, on ignore si l'un des deux partis prendra la décision de faire appel de ce jugement. Mais on peut estimer que l'APEAH s'en est plutôt bien sorti en évitant une condamnation pour harcèlement moral, ce qui aurait alourdi la note.
De surcroit il faut noter que cette sombre histoire n'est pas terminée pour autant car deux plaintes ont été déposées auprès du commissariat de Montluçon . Une par le CHSCT pour délit d'entrave et une autre par Sylvia Garcia pour maltraitance.
Pour celle déposée par Syvia Garcia, une enquête a été diligentée par le commissariat qui a ensuite transmis le dossier au procureur. Après examen du dossier, celui-ci devra déterminer s'il classe l'affaire ou s'il donne suite. C'est dire que l'on est pas à l'abri d'un rebondissement et après cette première condamnation de l'APEAH aux prud'hommes de Montluçon, on peut dire que la pression a clairement changé de camp.
En 2008 pour Julie Amadis, il avait suffi de publier la chanson "La Brute soutient la Brute" pour faire cesser les menaces en diffamation.

LA DEUXIEME PARTIE VERRA LES AUTEURS DE FAITS DELICTUEUX PORTER PLAINTE EN DIFFAMATION CONTRE LES TEMOINS ET CEUX QUI LES SOUTIENNENT

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