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jeudi 13 mars 2014

UNE INSTITUTRICE RÉPRIMÉE PARCE QU'ELLE A TÉMOIGNÉ DE VIOLENCES A ENFANTS COMMISES PAR DES ENSEIGNANTES


UNE INSTITUTRICE RÉPRIMÉE PARCE QU'ELLE
A TÉMOIGNÉ DE VIOLENCES A ENFANTS
COMMISES PAR DES ENSEIGNANTES
Julie AMADIS est institutrice. Elle est réprimée et sanctionnée en 2008 et 2014 par l’Éducation Nationale pour avoir témoigné de violences à enfant dans une école maternelle.

En 2008, alors qu'elle était assistante pédagogique, elle a vue une ATSEM taper violemment un enfant : le petit Kévin 3 ans.
Les ATSEM sont des personnels subalternes qui « enseigne » sous les ordres d'une professeur des écoles.

LA DIRECTRICE EN « FAISANT AUTANT AVEC LUCIANO » « SANS CULPABILISER »
La directrice Véronique Combret informée a réagi en disant que ce n'était pas grave parce qu'elle en « faisait autant avec Luciano » (4 ans)
Elle a donc, en risquant de perdre son emploi, témoigné de violences à enfants dans une école maternelle du Havre .
Son employeur la principale du collège l'a soutenue pendant 24 h puis a changé de bord.
Elle a écrit à l'IEN de circonscription, Patrick Deplanque, qui a soutenu la directrice de l'école et l'a traitée de "menteuse".
Le recteur de 2008 n'a jamais répondu à son courrier.
Dans l'école maternelle, puis dans le collège, elle a subi un harcèlement moral suite à ce témoignage (interdiction aux professeurs de lui ouvrir leur porte, mise en demeure ...) et on l'a licenciée par non renouvellement de contrat.
LA TÉMOIN ACCUSÉE DE MENSONGE PAR LES AGRESSEUSES EST AGREE EN 2008 DANS LE PRIVE CATHOLIQUE
Julie Amadis a rebondi en novembre quand le privé catholique (École Providence Le Havre) l'a embauchée. Malgré l'absence de réponse à son courrier au Recteur, celui a reculé : L’agrément lui avait été accordé par le Rectorat qui a sans doute eu peur de devoir s'expliquer publiquement sur un refus.

Toute l'affaire a fini par être médiatisée sur internet par un blogueur qui la soutenait depuis le début. Elle a été - avec l'auteur des articles - convoquée à l’hôtel de police pour diffamation. Mais aucune enquête n'a été faite sur les violences que subissaient les enfants.

Le blogueur, furieux de cette convocation, avait réagi en écrivant une chanson avec le nom de la directrice et de la principale du collège qui avait osé le poursuivre après avoir commis pour la première et étouffé pour la seconde ces violences à enfants. Plus le nom de l'inspecteur qui a étouffé cette affaire.


« LA BRUTE SOUTIENT LA BRUTE
UNE CHANSON YOUTUBE »
Quand le procureur a vu quelle tournure cela prenait, il a classé l'affaire sans suite..... et aucune nouvelle poursuite ne fut lancée contre la chanson « La Brute Soutient la Brute » qui est encore sur YouTube.







6 ANS PLUS TARD L'INSPECTEUR PATRICK DEPLANQUE
QUI AVAIT ORGANISÉ L'OMERTA MENACE LA TÉMOIN
6 ans plus tard, l'inspecteur qui avait étouffé cette scandaleuse affaire de violences (deux victimes Kévin et Luciano peut-être à plusieurs reprises) et qui l'avait traitée de menteuse en 2008 arrive sur sa circonscription (il était parti en Russie entre temps) et doit l'inspecter (c'est sa première inspection).
L'IEN Patrick Deplanque (IEN Havre Ouest) vient à l'improviste dans sa classe devant ses élèves et dit :
"Vous vous êtes convertis dans l'enseignement. Vous préférez être chanteuse ou être dans l'enseignement. On aura l'occasion de se voir bientôt".
Julie Amadis écrit donc à la rectrice de Seine-Maritime, Claudine Schmidt-Lainé en rappelant son courrier sans réponse en 2008 à son prédécesseur, pour l'informer de son refus d'être inspecté par ce monsieur et pour la prévenir d'autres violences dans les écoles.
4 personnes lui ont révélée des violences à enfants dans 4 écoles du Havre.
Trois ont peur de parler. La 4ème personne a mis directement son enfant dans le privé
Monique BEAUR adjointe à l'Inspecteur d'Académie à Rouen :
« Ce n'est pas au personnel de l'Education Nationale de
s'occuper des affaires de violences à enfants »
.

Résultat : Julie Amadis est convoquée par l'inspectrice d'académie adjointe. Lors de l'entretien, elle apprend qu'il est prévu de lui mettre un avertissement parce que elle n'est pas passée par la voie hiérarchique. Mme Béaur, l'IENA, la prévient "ce n'est pas au personnel de l’Éducation Nationale de s'occuper des affaires de violences à enfants". Il faut appeler le 119. Quand Julie lui rétorque que la législation prévoit que l'on écrive à l'IEN de circonscription, elle ne répond pas.
UNE RESPONSABLE DE ROUEN IEN adjointe au directeur académique
QUI DIT D'APPELER LE 119 AU LIEU DE RESPECTER LA LOI !

Julie Amadis, enseignante extrêmement dévouée est sanctionnée 6 ans plus tard pour avoir témoigné de violences.
Elle reçoit un avertissement et, de plus, un nouvel inspecteur – substitué au premier - envoyé par l'Education Nationale pour l'inspecter administrativement (elle refuse l'inspection pédagogique à cause de la répression) accumule les mensonges et faux en écritures dans son rapport ! Pour finir, Julie Amadis reçoit une note pédagogique de 3/20
(alors que les syndicats lui avaient dit que sa note tournerait autours de 7/ 8 !!
!

L'impunité est totale pour ceux qui commettent les violences alors que ceux qui témoignent sont sanctionnés, harcelés et licenciés !!!!
Il est important que une campagne soit menée pour faire connaître ses affaires de violences dans les écoles et de la répression que subisse les témoins. 



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